Préparons ensemble la nouvelle évaluation des ESSMS

La nouvelle évaluation concerne 44 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS). Ces établissements accompagnent les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les enfants protégés et les personnes confrontées à des situations de grande précarité ou concernées par des addictions.

Elle s'appuie sur un référentiel et celui-ci devient de facto, le document à maitriser. Il répertorie les exigences à satisfaire par l’ESSMS et précise les éléments nécessaires à l'évaluation de chaque exigence.

Cette nouvelle procédure est commune à tous les ESSMS mais les champs d’application associés aux différents critères du référentiel permettent d’adapter celui-ci à la diversité du secteur social et médico-social.

 

Ne pas confondre Qualité et gestion de la Qualité

Les ESSMS sont soumis actuellement à une pression complexe, multiforme et paralysante : budgets réduits, difficultés de recrutement, etc

La gestion de la Qualité est perçue comme importante mais les problèmes et obligations quotidiens ne permettent pas de lui consacrer le temps que l'on croit devoir lui consacrer.

Mais on confond souvente Qualité et gestion de la Qualité et on pense souvent que si la Qualité n'est pas gérée, alors la Qualité est absente.
En réalité, un établissement qui réalise ses activités dans le respect des bonnes pratiques et de la réglementation sera étonné du succès de son évaluation !

Ne pas oublier l'objectif poursuivi par l'évaluation

L'évaluation vient normalement compléter une phase consacrée à la modification des pratiques de l'établissement.
Pour être utile, cette évaluation n'a pas besoin d'être formalisée par un contrat avec un organisme évaluateur et la venue d'intervenants extérieurs: une autoévaluation suffit.

Si cette autoévaluation s'appuie sur un référentiel, c'est encore mieux ! Elle donne immédiatement une idée de l'écart au référentiel et une indication de la direction à prendre pour résorber cet écart.

Mais l'autoévaluation ne permet que rarement une photo parfaite des écarts :

• il est quasi-impossible d'avoir en interne les compétences d'un évaluateur de métier
• il est très difficile d'être juge et partie
• et enfin, un évaluateur interne n'a pas que peu de points de comparaison avec ce qui se passe dans les autres établissements

Une bonne pratique de l'évaluation est donc de compléter l'autoévaluation avec une évaluation réalisée par un intervenant externe …

Cette bonne pratique a été mise en oeuvre avec l'ancienne procédure mais, par manque de rigueur dans son organisation et de formalisation des exigences, les évaluateurs externes et donc leurs évaluations étaient de qualité disparate.

Dans la nouvelle évaluation, la présence d'un référentiel bien documenté, l'obligation de faire appel à un organisme accrédité par le COFRAC et l'indépendance des intervenants devraient permettre d'uniformiser la qualité de l'évaluation des ESSMS.

 

Des consultants expérimentés ...

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L'accompagnement UCert s'adaptera à vos besoins : inutile d'en faire trop. Il faut aller chercher la simplicité pour améliorer le retour sur investissement !